It is March 4, 2021, 10:30 am and I am about to enter one of the poorest urban areas of Sao Paulo, Brazil: the favela of Arpoador. This will be followed by the exploration of four others during the following months… President Bolsonaro’s neglect of the pandemic has created a disaster in the country and especially in the favélas; these poor neighbourhoods often located on the outskirts of megalopolises on land difficult to develop. It is to shine a light on an initiative that helps improve their situation that I decided to follow Sophia Bisilliat, founder of the non-profit organisation named Treino Na Laje. Created in 2018, Treino na Laje initially offered yoga classes and other activities to boost the self-esteem of people living in the outskirts of São Paulo. Then, during the pandemic, Sophia began distributing food baskets to families in the favelas, in addition to meals for the homeless in the centre of the megalopolis. Since then, the programme has been distributing 1,200 food baskets a month and feeding hundreds of homeless people a week. Seven days a week, Sophia goes around the different districts of the city helping the people in need on a voluntary basis. She earns nothing, but as she says, she “gains a lot”. It was with her that I discovered, far from all the prejudices, bathed in a golden light, these neighbourhoods where hope for better days prevails.
Nous sommes le 4 mars 2021, il est 10:30 et je m’apprête à pénétrer dans un des quartiers les plus pauvres de Sao Paulo au Brésil, la favela d’Arpoador. S’en suivra l’exploration de 4 autres durant les mois suivants… La négligence du président Bolsonaro face à la pandémie a engendré un désastre dans le pays et en particulier dans les favélas; ces quartiers pauvre souvent situées en périphérie des mégalopoles sur des terrains difficiles à aménager. C’est pour mettre en lumière une initiative qui permet d’améliorer leur situation que j’ai décidé de suivre Sophia Bisilliat, fondatrice de l’association Treino Na Laje. Crée en 2018, Treino na Laje proposait initialement des cours de yoga et d’autres activités pour sauver l’estime de soi des habitants de la périphérie de São Paulo. Puis, pendant la pandémie, Sophia a commencé à distribuer des paniers de nourriture aux familles des favelas, en plus des repas pour les sans-abri dans le centre de la mégalopole.  Depuis, le programme distribue 1200 paniers alimentaires par mois et nourri des centaines de sans-abri par semaine. Du dimanche au dimanche, Sophia parcourt les différents quartiers de la ville en aidant toutes ces personnes bénévolement. Elle ne gagne rien, mais comme elle dit, “[elle] y gagne beaucoup”. C’est à ses côtés que j’ai découvert loin des préjugés, baigné dans une lumière dorée, ces quartiers où l’espérance d’un jour meilleur règne.